Vue de l'Eglise colegialle de Saint Barthelemij a Liege
Détails
| Auteur(s), créateur(s), collaborateur(s): | Leloup, Remacle (1694-1746) (illustrateur) |
| Création de l'objet original: | [1738?] 18e siècle Temps Modernes (1492-1789) |
| Lieu de conservation de l'objet original: | Ville de Liège - Fonds patrimoniaux |
| Langue de l'objet original: | Indéterminée |
| Résumé: | Collégiale fondée au XIe siècle. Paroissiale en 1803. |
| Matériau, support de l'objet original: | Papier |
| Technique: | Dessin à la plume |
| Dimensions, durée ou poids: | 172 X 205 mm |
| Description physique de l'objet représenté: | Dessin à la plume à l'encre noire. Lavis gris moyen à foncé. Traces de crayon noir. Mention de titre manuscrite à l'encre noire sur le bord supérieur dans l'encadrement |
| Description: | Griffe "BCLg" dans le coin inf. droit Quelques petites dégradations brunes. Document restauré |
| Lieu géographique représenté ou évoqué: | Liège (Belgique) |
| Mots-clés: | Dessin; Églises -- Liège (Belgique) -- 18e siècle; Vues topographiques -- 18e siècle; Dessins de Remacle Leloup |
| Discipline(s): | Arts & sciences humaines => Art & histoire de l'art Physique, chimie, mathématiques & sciences de la terre => Sciences de la terre & géographie physique |
| Ressource(s) liée(s) à l'objet original: | Catalogue des Fonds patrimoniaux de la Ville de Liège - https://collections.liegemusees.be/ark:/12345/00162542 Les Délices du Païs de Liège, ou Description géographique, topographique et chorographique des monumens sacrés et profanes de cet Evêché-Principauté et de ses limites [...] (T. I, p. 141). Liège, Everard Kints. - https://hdl.handle.net/2268.1/989 |
| Fait partie du: | Domaine public |
| URL permanente: | https://hdl.handle.net/2268.1/14019 |
| Ville de Liège - Fonds patrimoniaux: | Identifiant: 62542 Code-barres/N° inventaire: 1000127041090 Cote: Leloup D I.141 |
Présentation scientifique
L’avant-corps fait de cette collégiale un magnifique spécimen de style roman mosan du XIIe siècle. En grès houiller, c’est un parallélépipède rectangle de vingt-deux mètres de haut, vingt-huit mètres de long et douze mètres de profondeur. Ses façades sont divisées en trois niveaux animés par des bandes lombardes et des arcs aveugles supportés par de fines colonnettes en calcaire. Sur ce massif prennent appui deux tours jumelles de plan presque carré.
L’édifice force l’admiration – pas du tout partagée par Saumery qui souligne le mauvais goût de l’époque et ne lui trouve « rien en dehors qui puisse flater les yeux ».
La collégiale obtient toutefois grâce à ses yeux quand il découvre à l’intérieur son chœur et son autel de bois marbré. En 1738, la collégiale ne présente que des portails latéraux. Il faudra attendre 1782 pour voir apparaître le portail néoclassique.
On connaît le sens aigu de la réalité professé par Leloup, mais dans le cas de Saint-Barthélemy, le recomptage des arcs aveugles sur le niveau supérieur ne coïncide pas avec le sien : six sur l’édifice et cinq sur le dessin. La gravure est conforme au dessin.
Ni l’un ni l’autre ne montrent les murs nus de l’édifice en grande partie faits de grès houiller. La polychromie de l’ensemble de la restauration entre 1999 et 2005 a été choisie « dans une gamme proche et historiquement confirmée de celle des églises allemandes de la même époque ». Les bas-côtés en grès et calcaire déjà dessinés par Leloup sont alors en cours de construction et font partie d’un ensemble de modernisation.
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