Vue du chateau de Bioul entre sambre et meuse Comté de Namur
Détails
| Authors, creators, collaborators: | Leloup, Remacle (1694-1746) (illustrators) |
| Creation of the original object: | [1738?] 18th century Modern times (1492-1789) |
| Original object location: | Ville de Liège - Fonds patrimoniaux |
| Ville de Liège - Fonds patrimoniaux: | Identifier: 52191 Barcode/Inventory no.: 1000127040278 Call number: Leloup D IV.347 |
| Original object language: | Undetermined |
| Abstract: | Château de Bioul, appartenant au comté de Namur. Entité d'Anhée. Province de Namur. Restauré en 1904. |
| Material, support of the original object: | Papier |
| Technique: | Dessin à la plume |
| Dimensions, weight or duration: | 205 X 328 mm |
| Physical description of the represented object : | Dessin à la plume à l'encre noire sur crayon noir. Encadrement au crayon noir. Pas de signature |
| Description: | Griffe "BCLg" dans le coin sup. droit. Cachet "Bibliothèque Centrale Liége" au verso Légère pliure verticale au milieu. Taches brunes. Taches d'encre. Bords rognés. Papier jauni |
| Geographical Location represent or evoke: | Bioul (Belgique) |
| Keyword: | Châteaux -- Bioul (Belgique) -- 18e siècle; Dessin; Vues topographiques -- 18e siècle; Dessins de Remacle Leloup |
| Classifications: | Arts & humanities => Art & art history Physical, chemical, mathematical & earth Sciences => Earth sciences & physical geography |
| Original object linked resource: | Catalogue des Fonds patrimoniaux de la Ville de Liège - https://collections.liegemusees.be/ark:/12345/00152191 Les Délices du Païs de Liège, ou Description géographique, topographique et chorographique des monumens sacrés et profanes de cet Evêché-Principauté et de ses limites [...] (T. IV, p. 347). Liège, Everard Kints. - https://hdl.handle.net/2268.1/989 |
| Part of: | Public domain |
| Permalink: | https://hdl.handle.net/2268.1/13998 |
Scientific presentation
Bioul était le siège d’une seigneurie du comté de Namur. De nombreuses familles renommées, comme les Orbais, les Jauche, et les Brandebourg, s’y sont succédées. C’est en 1522 que Thierry de Brandebourg fit reconstruire le château avec beaucoup de fastes. Fortement endommagé au fil des siècles, il sera réaménagé beaucoup plus tard, en 1732, par Guillaume-Nicolas de Moreau, maître de forges.
La vaste composition paysagère masque la très belle demeure à la structure complexe : on entre par une porte cochère dans la basse-cour, à droite sur le dessin, dont les bâtiments sont destinés aux écuries et remises, granges, bergerie et étables. Cette basse-cour du XVIIIe siècle donne accès à la haute cour, plus ancienne pour l’essentiel, et à la résidence seigneuriale en U. Une grande arcade lui fait face pour donner accès aux jardins à la française.
Quelques bustes d’empereurs romains rehaussent les parterres dans le plus pur style d’un art somptuaire prisé au XVIIIe siècle. À l’instar de cette mode, on retrouve dans le deuxième jardin huit génies, créatures mythiques, sur des piédestaux : quatre représentent les parties du monde, les quatre autres les saisons.
La petite église paroissiale est très proche du château. Le châtelain y accède par un couloir voûté aménagé dans l’aile sud de la résidence.
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