Alost : Monument Thierry Martens : carte postale
Détails
Translated title: | Aalst : Standbeeld Thierry Martens |
Author(s), creator(s), collaborator(s): | Martinus, Theodoricus (1446?-1534) (other) |
Editor: | Bruxelles-Nord : P.-J. Flion, éditeur. |
Place of creation of the original object: | Bruxelles (Belgique) |
First publication of the original object: | [19--?] 20th century Contemporary time (1789-20..) |
Original object location: | Réseau des Bibliothèques |
Identifier(s): | Collection privée |
Original object language: | French Dutch, Flemish |
Material, support of the original object: | Papier |
Dimensions, weight or duration: | 86x137 mm |
Physical description of the represented object : | 1 carte postale |
Geographical Location represent or evoke: | Alost (Belgique) |
Keyword: | Aalst (Belgique) -- Statues; Martinus, Theodoricus (1446?-1534) -- Monuments; Martens, Thierry (1446?-1534) |
CREF classification(s): | Bases générales de la science et de la culture Histoire |
Classification(s): | Arts & humanities => Multidisciplinary, general & others Arts & humanities => History |
Part of: | Public domain |
Permalink: | https://hdl.handle.net/2268.1/12582 |
Scientific presentation
La statue en bronze de Thierry Martens fut inaugurée le 6 juillet 1856 sur la Grand-place d’Alost en présence du duc et de la duchesse de Brabant, accompagnés notamment des ministres de l’Intérieur et des Travaux publics. L’une des locomotives qui conduisirent le convoi d’honneur de Bruxelles à Alost fut baptisée pour l’occasion du nom de Thierry Martens. Charles Ruelens donna une relation de cette manifestation dans le Bulletin du bibliophile belge en 1856 qui témoigne du faste de l’événement où plus de 100 coups de canon furent notamment tirés.
L’installation de cette statue résulte d’un important lobby mené par des Alostois, dont le jésuite André F. Van Iseghem qui écrivit dans sa biographie dédiée au typographe et parue en 1852 : « la Belgique a récemment érigé des statues, des monuments publics de sa reconnaissance, non seulement à ses héros, à Godefroy de Bouillon, à Marguerite d’Autriche, à Rubens, mais aussi au médecin Vésale, au mathématicien Stévin, au musicien Grétry, au poète Hosschius, et à bien d’autres personnages plus ou moins célèbres. Martens attend encore sa statue ». Une commission en faveur de l’érection d’un monument à la gloire de Martens avait été créé trois ans plus tôt. Dans une dépêche du 19 mai 1850, le Ministre de l’Intérieur Charles Rogier saluait cette décision parce que, selon lui, l’ « un des traits qui font le plus d’honneur au caractère d’un peuple, c’est le respect qu’il professe pour le souvenir des grands hommes qui ont illustré son passé ».
Une médaille, réalisée par le graveur Alexandre Geefs, frère de Jean, fut frappée à cette occasion pour commémorer l’événement. Une d’entre elles fut remise solennellement au couple princier. Bien que ce monument soit le résultat d’une initiative privée, l’État belge est néanmoins intervenu à hauteur de 1.500 francs.
L’érection de cette statue constitue une séquence médiatique forte dans la construction du mythe de Thierry Martens. L’imprimeur y est représenté sous les traits d’un jeune professeur d’université, tenant dans sa main gauche et contre sa poitrine une forme typographique ainsi que l’une de ses productions dans sa main droite. Derrière, à ses pieds, se trouve une presse à imprimer.
Des cartes postales furent régulièrement produites pour en assurer la diffusion comme attraction touristique.
Renaud Adam
Attaché
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