C. Oger, S. Simon - 2014 - v. 1
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Le livre manuscrit au Moyen
Manuscrit orné d’une riche décoration.
Université de Liège. Manuscrit Wittert 14. Fol.
100
v.
Parfois, à la fin d’un manuscrit, le
copiste*
ajoute un court texte où il mentionne son nom,
l’année de la copie, les conditions dans les-
quelles il a travaillé… C’est ce que l’on appelle
un
colophon
*.
Les manuscrits sont des objets de luxe réservés
à des privilégiés issus de la noblesse ou du cler-
gé. Le plus simple des manuscrits coûte cher. Il
faut d’abord acheter le parchemin, payer la co-
pie et l’enluminure et enfin la reliure.
On peut distinguer deux types de manuscrits.
Ceux destinés aux religieux, qui sont plus ou
moins décorés, et les manuscrits destinés aux
laïcs. Dans ce dernier cas, il s'agit souvent d'ob-
jets de prestige présentant une riche décora-
tion.
Les bibliothèques ecclésiastiques renferment
des manuscrits liturgiques et théologiques, mais
elles conservent également les textes des au-
teurs de l’Antiquité . C’est en grande partie
grâce aux copies médiévales que ces textes
nous sont connus aujourd’hui. Les bibliothèques
des laïcs renferment des ouvrages religieux des-
tinés à la dévotion personnelle comme les livres
d’heures, mais aussi de nombreux ouvrages
profanes. Ce sont des livres d’histoire, de
sciences ou des romans.
Tacuinum Sanitatis
.
Université de Liège. Manuscrit 1041.
Fol. 4v. - 5.
Exemple de colophon.
Université de Liège. Manuscrit 57. Fol. 310v.